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Jack Vettriano - Les excentriques |
dans
les arbres
ce vent qui pousse le regard
vers les cimes
ce vent qui pousse le regard
vers les cimes
*
solstice
d'été -
des échancrures dans le ciel
et dans les robes
des échancrures dans le ciel
et dans les robes
*
solstice
d'été -
au delà du couchant
tout se consume
au delà du couchant
tout se consume
*
solstice
d'été -
le goût retrouvé
des cerises
le goût retrouvé
des cerises
*
elles
poussent aussi
sur les voies du RER
les fleurs sauvages
sur les voies du RER
les fleurs sauvages
*
croiser
à la suite
un bleuet et un sourire
- matin de juillet
un bleuet et un sourire
- matin de juillet
*
soir
de match
seul au fond du jardin
un ballon
seul au fond du jardin
un ballon
*
après
l'orage
l'arc-en-ciel et son double
- la lande si calme
l'arc-en-ciel et son double
- la lande si calme
*
gare
de Lyon
devant le train bleu
j'attends
devant le train bleu
j'attends
*
petit
matin
entre brume et océan
un homme debout
entre brume et océan
un homme debout
*
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Vincent Bioulès - L'allée des béas |
sieste
à l'ombre
seul le pinson des arbres
chante encore
seul le pinson des arbres
chante encore
*
jour
finissant -
derrière la moissonneuse
les étourneaux
derrière la moissonneuse
les étourneaux
*
nuit
d'été
il m'a piqué le sommeil
le moustique
il m'a piqué le sommeil
le moustique
*
une
ride de vent
sur mon bol de café
le jour se lève
sur mon bol de café
le jour se lève
*
juste
le temps
de l'apercevoir
la lune d'août
de l'apercevoir
la lune d'août
*
expo
photo -
le trouble de son reflet
dans la vitre
le trouble de son reflet
dans la vitre
*
l'ombre
dans le silence de midi
immobile
dans le silence de midi
immobile
*
ciel
de traîne -
d'arbre en arbre les oiseaux
se dépêchent
d'arbre en arbre les oiseaux
se dépêchent
*
à cru
sur le cheval rouge
- le vent
sur le cheval rouge
- le vent
*
au
bord de l'étang
le silence d'une libellule -
pas même une grenouille
le silence d'une libellule -
pas même une grenouille
*
Perséides -
les nuages filent
vers la nuit
les nuages filent
vers la nuit
*
avec
leurs cannes
ils marchent main dans la main
ces vieux qui s'aiment
ils marchent main dans la main
ces vieux qui s'aiment
*
montagne
bleue -
deux bols de thé réchauffent
la mi-août
deux bols de thé réchauffent
la mi-août
Philippe Ambroise
Ces poésies brèves, ces petites notes du quotidien, par petites touches, un tableau se dessine et il est très agréable à contempler. Bravo monsieur Ambroise Et e découvre avec plaisir ce très beau blog que je m'en vais explorer...
RépondreSupprimerRaoul thiéblain
Tellement doux, calme et profond, à lire et relire pour se faire du bien, merci Philippe
RépondreSupprimersi doux, calme et profond, à lire et relire pour se faire du bien, merci Philippe!
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